Isolation optimal des murs intérieurs

Isolation optimal des murs intérieurs : Le meilleur isolant thermique

Avec des pertes de chaleur oscillant entre 16 et 20 %, l’isolation des murs se positionne en deuxième place des priorités en matière de rénovation, juste après l’isolation de la toiture. Les spécifications techniques de l’isolant jouent un rôle crucial pour garantir une isolation de qualité durable, en évitant le tassement, et pour assurer la satisfaction de l’occupant en termes de confort, d’optimisation de l’espace habitable et d’économies d’énergie.

Quel type d’isolant choisir pour les murs ?

Il n’existe pas un seul type d’isolant universel pour toutes les applications (toiture, murs, sols). Certains isolants, en raison de leur nature, de leur processus de fabrication, de leurs caractéristiques, de leurs performances et de leur forme (rouleaux, panneaux ou vrac), sont plus adaptés à certaines utilisations que d’autres.

Par exemple, un isolant destiné aux murs doit avoir une résistance mécanique suffisante pour éviter tout tassement au fil du temps. Il est donc important de ne pas confondre les produits en utilisant, par exemple, un isolant souple conçu pour les combles perdus dans une application murale ! La semi-rigidité des produits est attestée par le certificat Acermi du produit.

En dehors de ces caractéristiques, qui doivent être vérifiées au cas par cas et pour chaque produit, la liste suivante résume les différentes catégories de produits adaptées à l’isolation des murs : laine de verre, laine de roche, laine de chanvre, polystyrène PSE, plume de canard, polyuréthane, laine de bois, laine de lin, laine de coton et textiles recyclés.

Quelle résistance thermique faut-il viser pour l’isolation des murs ?

Pour toutes les surfaces du bâtiment exposées à l’extérieur, le choix de l’isolant doit se faire en tenant compte des performances requises pour :

  • Dans le cadre de la construction neuve : répondre aux normes de consommation énergétique minimale prescrites par la Réglementation Thermique en vigueur.
  • Dans le cadre de la rénovation : satisfaire aux spécifications de la Réglementation Thermique par élément (RT Existant) ou aux critères établis pour les incitations à la rénovation énergétique (MaPrimRénov’, Certificats d’Économies d’Énergie (CEE), TVA au taux réduit de 5,5 %).

En matière d’isolation thermique, la performance est mesurée par la résistance thermique (R), qui dépend de la conductivité thermique (lambda) du matériau, appliquée à l’épaisseur d’isolant souhaitée. Pour le secteur de la construction neuve, afin de respecter les exigences minimales de consommation énergétique dictées par la RT 2012 et d’atteindre le statut de Bâtiment Basse Consommation (BBC), il est nécessaire de viser une résistance thermique minimale de R=4 m²·K/W.

En ce qui concerne la rénovation, la résistance thermique minimale requise par la RT Existant pour l’isolation des murs varie entre R=2 et R=2,90 m²·K/W en fonction de la zone climatique où se situe le bien à rénover. Il convient de noter que pour bénéficier des incitations à la rénovation énergétique, l’entreprise effectuant les travaux doit être labellisée RGE (Reconnu Garant de l’Environnement) et appliquer une résistance thermique minimale de R=3,70 m²·K/W.

Préserver l’espace intérieur autant que possible

Lorsque l’isolation des murs est réalisée par l’intérieur, le choix de l’isolant est également influencé par le désir de minimiser la perte d’espace habitable. À conductivité thermique égale, un isolant plus épais offre une meilleure isolation, ce qui se traduit par une efficacité accrue en matière de chauffage ou de refroidissement du bâtiment.

Ainsi, dans un souci de confort et d’économies d’énergie, il est préférable de sélectionner un isolant dont la conductivité thermique permet d’atteindre une résistance thermique élevée tout en occupant un espace minimal, ce qui optimise la superficie habitable. Actuellement, il existe des laines de verre avec des valeurs lambda très performantes, allant de 0,032 à 0,030 W/m·K, qui conjuguent performance et préservation de l’espace intérieur.

Quelle épaisseur d’isolant choisir pour l’isolation des murs ?

Il est essentiel de comprendre que la performance d’isolation d’un mur ne se mesure pas uniquement en fonction de l’épaisseur de l’isolant qui le recouvre. En réalité, il existe des isolants ayant des coefficients de conductivité thermique (lambda) très variables. Il convient donc de raisonner en termes de résistance thermique, notée « R », résultant de la multiplication du lambda par l’épaisseur de l’isolant sélectionné.

Dans le cadre de rénovations de bâtiments existants, la réglementation thermique (RTE) exige une résistance thermique minimale de R=2,90 m²·K/W pour l’isolation des murs après travaux. Cette exigence a été mise en place par les autorités publiques dans le but de :

  1. Combattre l’inconfort thermique dans les logements causé par une absence d’isolation adéquate des bâtiments,
  2. Réduire les émissions de gaz à effet de serre,
  3. Lutter contre la précarité énergétique et réduire les dépenses énergétiques des ménages.

Est-il possible de trouver un meilleur isolant thermique pour l’isolation des murs ?

Pour une bonne isolation des murs, choisissez un isolant semi-rigide avec un lambda bas pour optimiser l’espace. Les isolants varient de 0,038 à 0,030 W/m·K. La laine de verre GR 30 offre un R=3 m²·K/W à 90 mm d’épaisseur, mais la pose entre montants métalliques diminue la performance de 45%.

La fibre de bois est également une option, mais évitez le contact avec l’eau liquide. Les panneaux de polystyrène extrudé sont efficaces pour l’isolation thermique (R=4) mais ne conviennent pas à l’isolation phonique. Le polystyrène expansé fonctionne bien en thermique mais moins en acoustique, soyez vigilant avec les parpaings érodés.

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